Après une bonne nuit de sommeil, je récupère mon vélo, petit pour moi, j'ai les genoux qui remontent assez haut, ça va être fatiguant. Dernière précision sur le vélo, il n'y a pas de dérailleur, les côtes, ça promet. Finalement, je ferai comme les locaux, je pousserai mon cycle quand c'est trop raide. Je pars pour la pointe, 19 km aller. Nombreux échanges de politesse avec la population. J'entends les enfants hurler du "Mizungu" à mon passage (ça veut dire "le blanc"). Sur l'île, il n'y a beaucoup de touristes ( j'en ai vu un seul jusqu'à présent), encore moins en vélo sur ce trajet. Bien sûr, je n'ai pas écouté mon tour opérateur qui m'avait déconseillé de faire la visite en vélo, trop fatiguant! Au bout de quelques kilomètres, c'est l'averse, je m'abrite, attends quelques instants, puis décide de poursuive. Après quatre semaines en Tanzanie, première utilisation du poncho, c'est super pratique. La pluie s'est arrêtée, mais ça glisse dans les descentes. Je dérape, me rattrape sur une main, à deux doigts du drame. Trente secondes plus tard, c'est la gamelle, en bonne et due forme. Heureusement, je trouve une micro-plage pour me laver sous les yeux ébahis des gamins du coin.
Et encore vous n'avez vu la gueule du poncho.
Bain intégral et nettoyage du vélo dans la mer (les roues ne tournaient plus)
Ah oui, quand je passe à travers les villages, les gamins me font une ovation particulière, en me suivant. J'ai une cour qui peut monter à plus de 70 petits sujets dans les gros villages. C'est assez impressionnant.
Je trouve le bureau des ruines fermé. J'appelle, personne, pas grave, je visite tout de même. Pour plus d'info, je vous laisse exercer votre anglais
La partie la mieux conservée de la mosquée
Une tombe
Vue extérieure de la mosquée
Un paysan m'observe au loin. Il me demandera les droits d'entré.
Sur le chemin du retour, je m'arrête discuter avec des pécheurs. Ils sont en train de construire un canoë. En, fait discuter est un bien grand mot, je ne comprends rien de leur swahili, et eux de mon anglais. Par contre, je comprends bien qu'ils ne veulent pas être photographiés. Dommage. Je me rabats sur une photo de la plage.
Il y a des arbres bien balaises dans le coin
Voilà le lieu de la chute, sous le soleil, c'est tout de suite moins impressionnant. Ça glisse toujours, je remonte donc par le côté.
Le jour suivant, départ aux aurores pour plonger à Misali, un autre îlot paradisiaque. Je n'ai pas plongé depuis des années. J'ai quelques trous de mémoire, heureusement, une petite session révision est prévue. Après une bonne demi-heure de bateau, Misali tient ses promesses. Mon moniteur me rappelle les bases. Ça revient à peu près. Comme le bateau est parti chercher d'autres touristes, c'est un pécheur qui nous emmène sur site.
Je trouve pleins de cailloux de la taille d'un point dans le bateau. A quoi cela peut-il bien servir? Mon moniteur m'explique alors les techniques locales de la pêche au thon. Ils accrochent un à deux appâts à l'hameçon. En enroulant le début de ligne autour d'un petit caillou (de la taille d'un point), ils placent ensuite un maximum d’appâts, puis effectuent un nœud qui se décrochera au premier accoup. Les pécheurs le déclenchent à 20 ou 30 mètres de profondeur. Ça libère les poissons créant un effet de banc. Et le thon mort! Yves, t'as déjà essayé?
Effectivement, le site est à la hauteur de sa réputation, une quantité de coraux comme je n'en ai jamais vu auparavant. C'est vrai, je n'avais plongé qu'en Malaisie (Perhentian) et en Indonésie (Guili Air).
Retour au camp pour la pause déjeuner.
J'ai un peu de temps pour me balader avant le repas, donc je pars explorer l'île (assez petite, 1,5 km de long). Je découvre la plage des tortues, malheureusement, je n'ai pu en voir.
Je rentre ensuite dans les terres pour voir ces fameuses caves
sans véritable intérêt.
J'ai la chance de voir une nuée d'oiseaux décoller
Après une délicieuse salade et de succulents fruits, nous partons pour la deuxième plongée
Tout va bien
Nous croisons des pécheurs sur le chemin du retour
Et devinez ce que je prend pour diner: de la pieuvre, des boulettes et des bananes.
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